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-THE BLACK SHEEP.-
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Skander Lupin
I am Insurgent, and proud to be.
Skander Lupin
et je suis arrivé(e) en Angleterre le : 07/07/2015 et les hiboux que j'ai envoyé sont au nombre d : 7


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MessageSujet: THE BLACK SHEEP.   THE BLACK SHEEP. EmptyJeu 9 Juil 2015 - 22:45

Astraea Black
- onve you go black, you never go back -

Nom: La noble maison Black dont elle est la première fille. Cette famille au sang pur a écrit son nom en lettres de sang dans l’histoire de la sorcellerie, revenant des bas-fonds pour atterrir au sommet. Elle a va la grandeur et la décadence de sa famille. Fille aîné de Patrocle et Caelia Black, ils ont fait d’elle une princesse de porcelaine, froide, glaciale. Autrefois mariée, elle a porté un nom, celui de XXX avant que le mariage soit annulé par leur famille respective a cause d’une querelle, à la base cette union devait sceller les familles et devait permettre d’enterrer la hache de guerre, mais elle a eu l’effet inverse.

Prénom(s): L’aînée de filles Black porte le prénom d’Astraea - issu du grec ancien, son nom signifie « étoile », mais cela a également un autre sens, c’était une déesse de la justice. Elle porte en second, le prénom d’Alioth ce prénom a une signification particulière pour les siens, il s’agit d’une étoile mais pas n’importe laquelle, la plus brillante de la constellation Ursa Major. Ces deux prénoms sont astronomiques, un signe que ses parents voulaient qu’elle touche les étoiles.

Nature du Sang: Chez les Black, on a le sang pur et ce depuis toujours. Toute sa vie, on lui a dit que seule la pureté du sang comptait, et que cela faisait la puissance du sorcier, mais… est-ce réellement le cas ? Astraea en doute parfois, se demandant si un sorcier au sang mêlé n’est-il pas aussi doué qu’un autre ? Mais jamais elle ne remet cela en cause, devant personne, sinon elle serait la plus grande déception pour les siens.

Date & Lieu de naissance: La jeune femme est âgée de vingt-huit ans elle est née à Sainte Mangouste un certain dix-huit juin dix-neuf cent soixante et un. C’était une belle journée d’été assez chaude à Londres, Caelia Black avait perdu les eaux pendant qu’elle buvait le thé chez l’une de ses amies. Quelle fût la déception de Patrocle d’avoir une fille, lui qui avait espéré un second héritier. Mais, la honte d’avoir une fille fut vite transformé en joie, quand il comprit qu’une princesse était née, que grâce à elle, ils pourraient nouer des alliances.  

Statut Matrimonial: Elle a été brièvement mariée quand elle avait XX ans mais ce mariage a été annulé quelques jours seulement après, pour cause de désaccord entre les deux familles. Plusieurs fois par la suite, elle a été fiancé, sans grand succès, à chaque fois les fiançailles se terminaient par un échec, les accords entre les familles n’étaient jamais bien concluant. Dernièrement, elle a appris qu’elle était fiancée à Theodore Potter – également frère de sa belle-sœur, Rhéa l’épouse de son frère Arsenius. Un mariage avec les Potter est synonyme d’argent pour les Black qui se gardent bien de rappeler au reste du monde l’allégeance passée de cette famille.

 Profession: répondez ici  Ancienne Maison: répondez ici Patronus: répondez ici Epouvantard: répondez ici Baguette Magique: répondez ici Animal de Compagnie: répondez ici Particularité(s): répondez ici

Qualités & Défauts: Rhéa a le caractère d’une pète-sec, elle est avant tout posée et réfléchie, elle était à Serpentard. En effet dès son entrée à Poudlard, c’est avec surprise que le choixpeau s’est écrié « Serpentard », bien qu’elle l’a ardemment supplié pour ne pas faire honte aux siens,  - on l’explique aisément car elle met ses capacités au service de sa ruse, et de son arrogance. Elle a eu des amis à Serpentard, mais également dans d’autres maisons. Son arrogance et le fait qu’elle ne supporte pas la contradiction font d’elle quelqu’un de très sûre de sa personne, trop sûre même. Pète-sec, elle a tendance à prendre les gens de haut. Son monde se brise, petit à petit, et elle se demande sans cesse pourquoi elle est revenue. Sensible, elle est moins forte qu’elle ne le laisse transparaitre.

 Groupe: Bien que son allégeance aille aux Black, aux siens, à son sang, elle a tendance à subir ce monde et agit sans grandes conviction, ce qui fait d’elle une decadent attendant de trouver la bonne voie, suivant les siens jusqu’en enfers s’il le fallait.

Prénom / Pseudo: Lexxie, Aka Gallifreys Âge: toujours 23 ans !  Pays / Région: La Yaute ! Présence: le plus possible Avatar: JLC Personnage: inventé () scénario () Comment as-tu connu le forum ?: Je suis anciennement Rhea, mais suite à de nombreux problèmes d'inspiration avec ce personnage, la perte successives de plusieurs liens, j'ai décidé de lui donner une fin digne de ce nom - et de me lancer dans un nouveau personnage. Rhea est morte, dans un "accident domestique", ni plus ni moins aux yeux de tous - donc voilà, je vous présente l'aînée des filles Black, Astraea, en espérant qu'elle vous plaise, mais au pire elle m'inspire tellement plus !  je vous aime , je vous aime, et si vous voulez un lien avec Miss Black, n'hésitez pas je prends tout, tout, tout, tout !  Crédits: répondez ici Un dernier mot: répondez ici


Dans un monde où les sangs purs dominent, quelle est votre place ?
Je suis une sang pur de pure race si on peut le dire – j’ai un bon pedigree, je suis une fille bonne à mariée d’après ma mère. Je suis à une « bonne place », je suis de ces sangs purs qui se sentent supérieur aux autres par naissance, car nous avons fait le choix de jurer allégeance au seigneur des ténèbres. Je suis donc une de ces « dominantes » dont le sang vermeil vaut de l’or, surtout dans les arrangements matrimoniaux. Je suis l’accessoire des alliances de ma famille, je suis celle qui permet d’avoir des liens, de l’argent, de négocier des arrangements. Je suis dans la classe dominante mais je suis dominée par les miens car je suis une femme, tout simplement. Toutefois, je suis une Black, fille de la Main Noire,  organisation sorcière puissante. Je suis donc une femme importante, à qui l’on doit le respect, car j’ai la possibilité de demander à l’homme de main de mon père de vous briser les doigts un à un selon ma volonté.

Soutenez-vous Voldemort ? À moins que vous ne luttiez au côté de l'Ordre. D'autres préfèrent se tenir à l'écart des conflits... A qui va votre allégeance ?
Je suis le mouvement, je ne porte pas sa marque, je n’ai jamais tué personne, je ne suis pas comme eux, mais je comprends pourquoi ils agissent ainsi, c’est leur volonté, leur choix. J’admire leur engagement, ce dont je suis parfaitement incapable. Je suis en accord avec les idées du Seigneur des Ténèbres – mais je n’ai pas le courage, ni même l’envie de m’impliquer dans ses actions, je n’ai simplement pas le temps pour cela. Je me tiens à l’écart des conflits, au grand damne de mon père qui souhaiterait me voir arborer fièrement la marque, qui souhaiterait me voir fièrement torturer quelqu’un à l’aide de ma baguette, mais je n’en suis simplement pas capable.

La Main Noire a appauvri une large partie de la population magique... En avez-vous fait les frais, vous-même? Fréquentez-vous le marché parallèle pour subsister malgré tout ? En quelques lignes (pas moins de 5) répondez ici.

Si vous n'aviez qu'un rêve à concrétiser, quel serait ce rêve ? En quelques lignes (pas moins de 5) répondez ici.


À la rentrée de 1981, la grande purge frappa. Les uns et les autres vaquaient à leurs occupations habituelles. Puis, tout le monde magique sombra dans le chaos. Où étiez-vous?

Assise sur le rebord du lit, enroulée dans les draps, elle dit alors en levant les yeux vers lui, « Tu es sûr de vouloir partir ? » Elle esquissa la moue boudeuse la plus enfantine qu’elle put lui adresser. Le jeune homme se retourna alors, tout en reboutonnant sa chemise. Leur histoire était un peu bancale, mais à vrai dire elle s’en fichait complètement, à quoi bon se priver de vivre ? Au départ, elle l’avait choisi dans un seul but, la vengeance puis les choses avaient tournés différemment. « Je ne voudrais pas que ton père moi trouve ici, je tiens à la vie. » dit-il sur le ton de l’humour, Silas avait toujours cette petite dose d’humour, et pourtant il n’était pas très loin de la vérité. S’introduire chez les Black à l’insu de son père était un véritable miracle, permis parce que celui-ci était absent. « Mais il n’est pas là aujourd’hui, je te cacherais dans mon bain… » Dit-elle avec malice, Silas se pencha alors vers elle, se stoppant, ses lèvres à quelques centimètres des siennes, « J’ai un déjeuner de famille, tu sais comment ma mère réagit si je suis en retard… » A l’évocation des Mrs Potter, Astra vu exactement de quoi il parlait, cette femme avait une façon d’agir qui insupportait la jeune femme. « La terrible mère Potter, on se voit ce soir ? » dit-elle penchant sa tête légèrement sur la droite, rapprochant ses lèvres des siennes pour échanger un baiser. Le baiser était à la fois doux, et passionné. « A ce soir ma belle. » Puis, il attrapa le restant de ses affaires avant de transplaner. Elle se laissa alors retomber dans les draps, bon sang elle n’avait pas envie de se lever, elle détestait les lundis.

(...)

A peine avait-elle passé la porte de sa chambre, cela s’agitait dans la maison Black. Avait-ce un rapport avec la réunion de la veille ? Une réunion de famille où seul Arsenius considéré comme suffisamment mature avait finalement pu assister tandis que sa jeune sœur, son jeune frère et elle avaient été congédiés. Dans le salon, tout le monde était là, paré pour le combat comme laissait en présager l’ambiance. Elle s’était retrouvée embrigadée, aux côtés d’Arsenius qui lui avait alors dit, « Reste près de moi, tout ira bien. » Elle avait simplement hoché la tête, du haut de ses vingt ans, elle n’en menait pas large, mais si sa famille faisait ce choix c’était pour une bonne raison, elle en était certaine.  Mais elle n’avait pas pu rester près de lui, s’était aux côtés de son père qu’elle s’était retrouvée, tellement tétanisée qu’elle était incapable de lever sa baguette, incapable de prononcer le moindre sort. Ils allaient partir, quand un mangemort transplana alors chez les Black, et dit à l’attention de son père. « Les Potter ont été neutralisé, Godric’s Hollow est purgé. Le père, une gamine et leur fils, y’a trois morts, les autres se sont rendus. » La baguette d’Astraea glissa alors de sa main, tombant sur le paquet. Non, pas eux… ils étaient contre le Seigneur des Ténèbres, mais pas eux… Ses pensées allèrent à Theodore, Silas, et même à leur sœur Rhea, sans parler de la jeune Ariane. Elle les connaissait bien, chacun d’entre eux pour avoir passé des années à sortir avec le premier frère et pour être sortie avec Silas. Qui était mort, qui avait survécu ? Elle ne le savait pas, mais si un des fils était mort, dans les deux cas, elle avait mal. Quand sa baguette heurta le sol, elle crut perdre pied. Son père fit signe à l’homme de partir, comme s’il était devenue l’un des premiers lieutenant du seigneur des ténèbres, et attrapa sa fille par le bras, à la fois pour la soutenir, et à la fois pour le menacer. « Ce sont des traitres Astraea, des traitres, on ne pleure pas les traitres. » Son étreinte se resserra sur son bras, comme pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas le choix, quand la voix de Caelia s’éleva alors : « Patrocle. » dit-elle simplement. Elle avait un pouvoir sur lui incroyable, « Ils t’attendent, je m’occupe d’elle. » Les talons de sa mère claquèrent sur le sol tandis que son père disparu alors. Elle se pencha pour ramasser la baguette de la jeune femme sur le sol, et la le lui tendit. C’est la main tremblante que la jeune Black la saisi alors. « Merc… » Commença-t-elle a dire, mais sa mère la coupa. « Ne me remercie pas, ton père est très clément avec toi, ne pleure jamais un traitre, jamais, où il oubliera sa clémence. En attendant tu viens avec moi, nous allons au ministère. » Elle avait alors hoché la tête, et avait transplané avec sa mère, le cœur serré, lourd, elle ne tuerait personne, elle se l’était promis, elle avait juste été le témoin d’un massacre, à chaque fois qu’elle y pensait, elle avait envie de vomir.
  

CE MESSAGE EST PARFAITEMENT APPROUVÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA MAGIE.


Dernière édition par Astraea Black le Ven 10 Juil 2015 - 1:24, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: THE BLACK SHEEP.   THE BLACK SHEEP. EmptyJeu 9 Juil 2015 - 22:46

BACK IN BLACK
- GUESS WHO'S BLACK, BLACK AGAIN -
L’été n’avait pas encore commencé, qu’une chaleur insupportable s’était déjà installée sur l’Angleterre. Caelia Black avait épousé Patrocle par amour, ce qui se révélait être assez rare dans le monde magique. Un amour bafoué, presque interdit entre un digne sang pur et la fille de traitre à leur sang. De leur amour était né un fils, Arsenius qui était assis par terre en train de jouer avec des cubes de bois, il avait à peine un an, mais faisait un peu plus vieux que cela. Non loin de là, Caelia et ses amies partageaient un thé, tout en jouant aux cartes, un moyen de passer leur temps. Elle était déjà bien enceinte, mais le terme semblait plutôt éloigné à ses yeux, il y avait bien quelques coups de pied de temps à autre, mais… pour Patrocle, tant de coup de pied, cela ne pouvait être qu’un valeureux fils. Et pourtant, il s’est trompé. Quelques heures plus tard, quand elle eut perdu les eaux, après deux heures de travail, « C’est une fille Mr Black. » avait dit la sagefemme en posant la petite fille dans le berceau à côté du lit d’une Caelia déjà bien fatiguée. Leur fils avaient été confié à sa grand-mère le temps de mettre au monde ce que Patrocle avait d’abord appeler un fardeau, puis, il s’était approché du berceau, posant ses yeux sur ce nourrisson si petit qu’il avait l’impression qu’au moindre contact, elle allait se casser telle une poupée de porcelaine. Peu de chose touchait Patrocle Black, mais la fragilité, la peau blanche, ses petites mains recroquevillées avaient eu raison de lui, et il s’était penché pour la prendre dans ses bras, sa fille. Son épouse fut soulagée quand elle vit Black sourire en regardant l’enfant. Ils avaient cru voir naitre un fardeau, mais ce jour-là était née la première princesse des Black la première des deux poupées de porcelaine, l’aînée des deux filles.


(...)

L’influençable Astraea Black – l’innocente petite serpentarde qui avait bien failli finir à serdaigle. Au moment où le choixpeau avait été posé sur sa tête, elle l’avait supplié de l’envoyer à serpentard car ses parents pourraient être fiers d’elle. La petite fille fragile qu’elle était s’était épanouie dans la maison de Salazar, le choixpau lui avait dit qu’elle y avait toutefois sa place, malgré son calme et son intelligence. Elle avait toujours voulu être la fierté de son père, de sa mère… mais surtout de son père pour qui elle avait une admiration sans pareil. A l’époque, il n’était que Patrocle Black – il n’était pas encore le sanguinaire gérant de la Main Noire – il était ce père qui veillait sur cette petite tête brune de dix-sept ans, pas très grande mais qui ressemblait de plus en plus à une femme, une vraie femme. Les vacances d’été battaient leur plein, tandis que la jeune femme était penchée sur un livre de potion, son père tira la chaise pour s’installer face à elle. Elle leva alors ses yeux noisettes, et demanda innocemment avec un sourire en coin, « Qu’est-ce qu’il y a, j’ai quelques choses sur le visage ? » Elle ne partageait pas beaucoup de moment avec son père, mais elle mettait cela sur le dos de la pudeur, il était bien plus dur avec ses fils qu’il ne l’était avec ses filles. « Pas du tout, dit-il alors laissant échapper l’un de ses rares rires, de ceux qu’il réservait à sa famille, tu as tellement grandit. » Les joues de la sorcière durent s’empourpré d’avantage, elle avait grandi, ses cheveux en batailles avaient poussé, elle avait aussi beaucoup mûrit. « Arrête, je suis encore ta petite fille. » dit-elle avec un sourire, « Non, tu es une jeune femme maintenant, une belle jeune femme. » Elle se sentait femme depuis quelques temps déjà, elle avait l’impression de sortir doucement de l’adolescence avec la vie dont elle avait toujours rêvé, des amis, Poudlard, des bonnes notes, sa famille, et son petit ami. Tout allait pour le mieux alors même que le monde magique commençait à s’assombrir dangereusement. Elle se raccrochait à ce qu’elle avait, notamment à Theodore Potter – son petit ami de deux ans. Il était le premier amour de sa vie, elle priait pour qu’il soit le dernier. A cet âge-là, on est innocent, pensant que cela va durer toute notre vie… et pourtant c’est un mensonge. « Même si tu es une jeune femme, tu es trop jeune pour avoir le cœur brisé. » dit-il alors son visage laissant apparaitre une mine  plus sombre. Astraea se demanda ce qu’il entendait « trop jeune pour avoir le cœur brisé » ? Tout allait dans le meilleur des mondes avec Theodore, ils devaient se voir la semaine prochaine et passer du temps ensemble. Ses parents avaient accepté de le recevoir bien qu’il soit un Potter – famille que son père avait en horreur. « Pourquoi tu dis ça ? » sa voix était peu sûre, elle se mordit alors la lèvre inférieur attendant avec angoisse la réponse de son père. « Ta mère et moi sommes allé à Gringotts ce matin, nous y avons croisé ton petit ami en… en compagnie d’une jeune femme pendue à son cou, plus que de simples amis si tu veux mon avis, ta mère a voulu lui fondre dessus pour le tuer de ses propres mains mais… c’est à toi de régler ça Astraea, de prouver à ta mère que tu es capable de faire les bons choix. » Si elle n’avait pas été assise, elle aurait sans doute perdu l’équilibre. Il ne pouvait pas faire cela, Theo ne pouvait pas lui faire ça, pas lui, pas à elle, pas à eux. Mais pour Astraea tout ce que disait son père était parole d’évangile, jamais elle ne contredirait ce dernier. Papa dit, Astra agit.

(...)

Elle l’avait quitté, enfin… ils s’étaient quittés. Sans jamais se douter une seconde que tout cela n’était qu’un vaste mensonge. La semaine suivante, ils s’étaient rencontrés très tendus. Theodore aussi semblait lui en vouloir – la tension était montée, et sans jamais crever l’abcès, ils s’étaient quittés. Alors que tout n’était qu’un coup monté. Potter, ce n’était pas assez bien aux yeux des Black, Patrocle avait monté cette histoire de toute pièce avec le soutien de son épouse pour éloigner la jeune femme de son amour de jeunesse, la brisant au passage et lui rappelant au passage qu’il était son père et qu’il décidait de ce qui était bon pour elle, en douceur, sans jamais la brutaliser. Du côté de Theodore, les Potter ne souhaitaient pas voir leur fils fréquenter la fille du dégénéré Black, et avaient fait croire au garçon qu’elle avait été fiancée durant l’été et que le mariage se murmurait dans les rangs des sangs purs. Chacun trahis par les leurs ont fini par ne plus vouloir se voir. Plus tard, c’est en voulant se venger qu’elle a fini par rencontrer réellement Silas Potter, le frère de son premier amour, celui qu’elle avait souvent croisé sans jamais réellement s’intéresser à lui, les gryffindor n’avaient jamais réellement été sa tasse de thé. Patrocle Black lui avait inculqué beaucoup de valeur, mais la vengeance était l’une des principales.


(...)

Ce qui commence dans le sang se termine dans le sang, n’est-ce pas un dicton bien connu ? Ce soir-là, quand Astraea était rentrée, elle avait poussé la porte avec une nonchalance certaine, sa longue journée lui en avait mis plein les pattes. Elle monta les marches une à une, s’arrêtant intriguée devant la porte entrebâillé de la chambre de son frère aîné, Arsenius et de son épouse, Rhéa. Jamais ils ne laissaient la porte entrouverte – ce n’était pas normal. La sorcière dont les talons claquaient sur le sol, elle toqua doucement, attendant une réponse, en vain. « Arsenius ? Rhéa ? » Demanda-t-elle, la voix hésitant avant de poussé la porte grinçante. Aucune réponse, elle fronça doucement les sourcils avançant à pas feutré, quand soudain elle se stoppa net devant cette scène. « Par Merlin… » Commença-t-elle alors, quand son frère s’approcha d’elle, déposant sa main couverte de sang sur sa bouche pour la faire taire. « Tais-toi, tais-toi, c’est un accident. C’est un accident. Tu vas jurer que c’est un accident Astraea, tu vas le jurer. » Il semblait avoir perdu la raison, ses mains couvertes de sang, avant qu’elle n’arrivait il était assis sur le rebord du lit. Sur celui-ci, le corps sans vie de Rhéa, une blessure à la tête sans doute à en voir le sang s’écoulant sur l’oreiller. Il relâcha l’emprise sur sa sœur quand il vit l’effroi dans les yeux de celle-ci. « Jure le moi Astra. » dit-il implorant. La main d’Arsen quitta alors sa bouche laissant l’empreinte ensanglanté sur son visage porcelaine. « Qu’est-ce que tu as fait Arsenius… explique-moi, pourquoi tu… » Elle crut réprimer un sanglot, par qu’elle soit explicitement proche de sa belle-sœur, mais… elle l’appréciait assez pour la croiser tous les jours, et la voir morte lui retournait l’estomac. « Elle est tombée… j’ai rien pu faire, je l’ai poussé, on s’est disputé et… jure-moi que tu ne diras rien. » Il était insistant. « Je… je te le promets. » dit-elle hésitante, c’était son frère, jamais elle ne voudrait le voir aller à Azkaban pour quelques raisons que ce soit, jamais.  « Non Astra, jure le moi vraiment. » Les yeux de sa sœur le fixèrent, il était sérieux au point de douter de son allégeance à ce point ? Jamais elle ne pourrait le trahir, comment pourrait-elle faire cela ? Elle tenait trop à lui pour divulguer son secret à quiconque, jamais, sinon, elle en mourrait, il voulait qu’elle l’emporte dans sa tombe ? Qu’il en soit ainsi. « Il faut trouver Arte. » dit-elle simplement, il leur fallait un Enchaîneur, quelqu’un qui scellerait le serment, Arte aussi devrait y passer ça serait le secret à tous les trois, liés par le mensonge, la mort et le sang.  « Met là dans la salle de bain. On a qu’à dire qu’elle est tombée dans sa douche, déshabille là. » Elle n’aurait jamais pu être capable de faire preuve d’autant de sang-froid. Avec le revers de sa manche, elle essuya son visage couverte de sang, t dit alors, « Je vais trouver Arte, ça va bien se passer, je te le jure. » Il n’y a rien qu’elle ne pouvait faire pour sa famille, Arsenius était capable de lui faire commettre le pire, mentir, cacher un cadavre, camoufler un meurtre en accident – il avait toujours eut cette influence négative sur elle, et il l’aurait toujours, celui qui l’emmenait malgré elle vers les ténèbres.
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